lundi 16 février 2009

Les hommes peuvent-ils choisir autant de filles qui leur plaisent?

Les hommes peuvent-ils choisir autant de filles qui leur plaisent? C’est une utopie ? Non, c’est ce qui se passe au pays des mots. Les noms se considèrent comme les hommes et les adjectifs comme des filles. Vous savez, les noms peuvent rester tout seul, comme les hommes aiment trop la vie célibataire, les filles perturbent leur liberté. Mais, normalement, on a tendance à chercher notre moitié pour former un couple en amoureux. Les noms aussi, ils aiment bien accorder avec les adjectifs. Ils entrent dans le magasin des adjectifs et ils cherchent l’adjectif qui leur donne de valeur. Mais attention, c’est un peu bizarre la langue française, les noms accompagnent toujours avec les articles, leurs valets.
Un beau jour, le nom « maison » se sentait d’etre tout seul et il est allé avec son valet « la » dans le magasin des adjectifs. Wow, il y avait beaucoup d’adjectifs charmants qui étaient prêts à tomber dans son bras et le choix était difficile. Mais finalement, il a décidé de prendre l’adjectif « hantée ». A son avis, cet adjectif va le fait remarquer par tous les gens. Il dit à son valet : « c’est formidable, non ? « une maison hantée », ce sera la maison la plus parlée de la ville. » Il sort avec fierté du magasin. D’après le souhait de l’adjectif, le nom « maison » et l’adjectif « hantée » vont à la mairie pour se marier, ils ont déclarés qu’ils seraient ensemble pour le meilleur et pour le pire.
Mais malheureusement, comme tous les hommes, les noms aiment bien le changement. Le nom « maison » n’aime plus l’adjectif « hantée ». Quelques jours plus tard, il la jette dans la rue, la pauvre, ça serre le coeur de trouver un adjectif abandonné. Le nom « maison » continue sa conquête auprès des autres adjectifs comme « historique » ou « élégante »…
Vous savez, les mots ont les caractères et leur vie privée. Vous n’y croyez pas ? Si vous avez le temps, lisez le livre « la grammaire est une chanson douce », vous trouverez que finalement, la grammaire française est charmante et douce, elle n’est pas si difficile comme on le croyait.
P.S
-Cette histoire n’est qu’un exemple de mon projet pédagogique sur la grammaire que je ferai avec Pierre et Dounya. J’ai emprunté quelques idées dans le livre « la grammaire est une chanson douce ». Merci beaucoup Pierre de me l’avoir offert.
- Je suis très désolée de dire du mal des hommes pour servir de l’exemple de mon blog éducatif. Excuse moi, je vous aime tous, surtout les gars de notre classe, ils sont tous sympas et mignons

7 commentaires:

laura a dit…

c'est trop mignon. Merci pour la référence, ça peut être intéressant si on tombait sur des EPLE l'année prochaine. et culpabilise pas trop sur ce que t'as dit sur les garçons, une grande partie est vraie !

graine a dit…

belle illustration,bon courage pour votre projet avec des exemples pareils on aimera plus la grammaire.

la petite étoile a dit…

très joli ton parralèle, ton récit est est trop sympa...bon courage avec le blog

lizzi16 a dit…

Merci bcp pour vos commentaires.On a besoin de vos opinions pour savoir si ça marche ou ça marche pas et ce qu'il faut améliorer.

lizzi16 a dit…

A Laura : on peut également enseigner les notions de bases comme adjectifs, les articles, les noms aux ados qui débutent en français, juste pour rigoler un peu . T’a bien raison, je n’ose pas non plus dire aux petites que les hommes (une petite partie) sont infidèles. Il vaut mieux leur donner la bonne image du prince charmant, hein ?

rachel a dit…

La métaphore est polémique, en effet.. Mais une grammaire imagée, quelle astuce! Bien du plaisir avec Orsenna, donc (qu'il vous soit un peu plus fidèle!).

Springer Claude a dit…

C'est adorable... comme vous ! Déclaration ? Ah les hommes, on se demande à quoi on sert ! mais les gentils et mignons adjectifs, tout inoffensifs, tout fragiles, peuvent aussi engloutir le nom, et en suivant la métaphore la femme dominer le pauvre homme, c'est symptomatique (en voilà un exemple, relatif aux symptômes) ! Vous ne le croyez pas, mesdames ? Nous, les hommes, sommes si programmables (tient, encore un adjectif qui s'approprie un nom !) et vous si expertes en programmation amoureuse (et hop, encore un) et autre fanafoudage (ici aussi on pourrait dire, mais c'est malgache, jeter un sort, donner un philtre d'amour).